Ce rouge qui nous traverse

Dans le gris éclaboussé du monde …

Dans un univers monochrome éclaboussé de gris, une silhouette féminine s’avance, seule, vers l’inconnu. Elle est peinte en noir, sans visage, sans détails comme une ombre qui marche, une idée en mouvement. Autour d’elle, des éclats de peinture semblent jaillir, comme des pensées dispersées, des émotions qui explosent sans ordre.

Mais ce qui capte le regard, c’est cette fleur rouge qu’elle tient dans sa main. Unique touche de couleur dans ce monde effacé, elle devient symbole : de vie, de passion, de résistance. Elle ne crie pas, elle affirme. Elle ne domine pas, elle existe.

La femme ne regarde pas en arrière. Elle avance, droite, déterminée, comme si chaque pas était une réponse silencieuse à ceux qui ne voient pas, ne lisent pas, n’écoutent pas. Elle est le poème incarné, celui qui traverse les tempêtes sans perdre sa flamme.

Ce tableau est une ode à la solitude créatrice, à la beauté qui persiste, et à la force tranquille de ceux qui portent des mots comme on porte des fleurs avec dignité, avec foi.

Félicitations ...

Amitiés

Dominique

À toi, Cher Peintre et Poète

Tu n’as pas peint une femme,
tu as peint une marche.
Un souffle.
Un silence qui avance.

Dans le gris éclaboussé du monde,
tu as laissé une trace
pas une empreinte figée,
mais un battement.

Et cette fleur rouge,
ce cri discret dans la main,
c’est ton mot,
ton cœur,
ton refus de l’effacement.

Tu es poète sans plume,
mais chaque goutte de couleur
est un vers que l’on entend
sans le lire.

Tu as su dire
ce que tant taisent :
la solitude fertile,
la beauté qui résiste,
l’âme qui marche
même quand personne ne regarde.

Merci pour cette lumière,
pour cette ombre vivante,
pour ce rouge qui nous rappelle
que l’art est encore
un lieu où l’on respire.

Avec toute notre gratitude ...

Dominique