PORTRAITISTES
PORTRAIT / VISAGE / DESSIN / CRAYON / FUSAIN
PEINTURE / ACRYLIQUE / PASTEL / HUILE
COULEUR / NOIR & BLANC
AMATEUR ou PRO
Avec l'envie de peindre, dessiner, essayer, créer, inventer, insuffler, mettre en œuvre autrement son sentiment, son idée, son temps, son esprit et sa touche personnelle en image dans toutes les formes, sur tous les supports imaginables parce que tout simplement on existe avec l'envie d'inscrire un message pour l'éternité...
Le Portrait comme traversée du temps et des styles
Le portrait est plus qu’une image : il est une traversée. Traversée des styles, des époques, des regards. À travers lui, l’homme se contemple, se rêve, se déconstruit et se réinvente.
Le réalisme : la fidélité à l’être
Dans le réalisme, le portrait cherche la ressemblance, la vérité sensible. Il fixe un instant, une présence, comme pour dire : « Voici un être, dans sa chair et sa lumière. » Mais déjà, derrière cette fidélité, se cache une question : qu’est-ce qui demeure, quand le temps efface les traits ?
L’impressionnisme : la vibration de l’instant
Avec l’impressionnisme, le visage devient sensation. La lumière, les couleurs, les touches rapides traduisent moins l’identité que l’éphémère. Le portrait n’est plus mémoire, mais vibration. Il dit : « Rien ne dure, tout se transforme. »
Le cubisme : la multiplicité des vérités
Le cubisme brise le miroir. Le visage se fragmente en facettes, se montre de face et de profil à la fois. Ici, le portrait n’est plus ressemblance, mais pensée visuelle. Il affirme : « L’être est multiple, insaisissable d’un seul regard. »
Le symbolisme : l’invisible révélé
Le symbolisme transfigure le visage en icône. Les yeux deviennent soleils, la peau devient ciel, les signes se superposent. Le portrait symboliste ne dit pas « voici un homme », mais « voici une âme, un mystère, une étoile »
Le pop art et l’hyperréalisme : l’icône et le masque
Le pop art transforme le visage en image publique, en signe éclatant de la société de consommation. L’hyperréalisme, lui, pousse le détail jusqu’à l’excès, révélant la tension entre apparence et vérité. Dans le clown hyperréaliste, le masque peint révèle la fragilité humaine.
Le vieillissement : le temps comme matière
Enfin, le portrait vieilli centenaire nous rappelle que le temps est le plus grand peintre. Chaque ride est une ligne tracée par l’existence, chaque regard une lumière qui persiste malgré l’usure. Le portrait devient mémoire incarnée, méditation sur la finitude.
Conclusion
À travers ces styles, une vérité se dessine : le portrait n’est jamais seulement ressemblance. Il est toujours philosophie. Réalisme, impressionnisme, cubisme, symbolisme, hyperréalisme ; chacun dit à sa manière que l’homme est à la fois chair, vibration, multiplicité, mystère, masque et mémoire.
Et peut-être est-ce là la leçon ultime : le portrait est une métaphore de la condition humaine. Nous passons notre vie à nous représenter, à nous chercher, à nous perdre et à nous retrouver. Mais au bout du chemin, il ne reste qu’une chose : la dignité de l’être, transmise par l’art, comme un adieu qui n’est jamais tout à fait une fin.
Dominique TERNIER
Plongez dans un univers de grâce ; admirez les portraits sélectionnés de nos Artistes et Amis
Avec la complicité de : Maître Akio Aïna Sato
La Muse au masculin
On a longtemps cru que la Muse ne pouvait qu’être femme, apparition diaphane, gardienne des songes et des visions. Mais qu’advient-il lorsque l’inspiration prend visage d’homme ?
Le peintre découvre alors une autre forme de nudité : non celle qui s’offre comme objet de désir, mais celle qui révèle la vérité d’un être. Le corps masculin, dans sa simplicité, devient un livre ouvert où se lisent la force et la vulnérabilité, la rigueur et l’abandon.
La Muse au masculin n’est pas un modèle figé, mais un compagnon de silence. Il ne dicte pas, il ne séduit pas ; il se tient là, présence dense, miroir où l’artiste aperçoit sa propre quête. Dans ses traits, ce n’est pas l’idéal antique que l’on contemple, mais la palpitation du réel, transfigurée par la lumière.
Ainsi, peindre l’homme comme muse, c’est reconnaître que l’inspiration n’a pas de sexe. Elle circule, fluide, entre les êtres. Elle se loge dans un regard, dans une posture, dans la respiration même de celui qui accepte d’être vu.
Et peut-être est-ce là le secret : la Muse masculine ne vient pas abolir la Muse féminine, mais l’accompagner, comme deux pôles d’une même énergie créatrice. Ensemble, ils rappellent à l’artiste que toute beauté est relation, et que l’art naît toujours de cette rencontre entre l’autre et soi.
Dominique TERNIER
Avec la complicité de : Maître Akio Aïna Sato
Le portrait à l’ère moderne
Autrefois, le portrait était privilège des rois, des mécènes, des familles qui voulaient inscrire leur visage dans la durée. Aujourd’hui, chacun est son propre portraitiste : selfies, avatars, filtres numériques. Le visage est devenu une monnaie sociale, une carte d’identité mouvante, offerte au regard de tous.
Dans ce contexte, l’artiste peintre du portrait moderne n’imite pas la photographie : il la dépasse. Là où l’image numérique fige une surface, le peintre cherche la profondeur, l’invisible, l’ombre et la lumière qui révèlent l’être.
Le portrait réaliste ou hyperréaliste, loin d’être simple virtuosité technique, devient un acte de résistance : il rappelle que derrière la fluidité des pixels, il existe une matière, une peau, une présence. Chaque ride, chaque reflet dans l’œil, chaque pore de la peau devient symbole de notre humanité persistante.
Ainsi, peindre un visage aujourd’hui, c’est peindre plus qu’un individu : c’est peindre la société qui s’y reflète. Le réalisme devient un miroir de nos obsessions pour l’image parfaite, et l’hyperréalisme, en exagérant la précision, révèle paradoxalement la fragilité de cette quête.
Le portrait moderne est donc à la fois intime et politique : il dit « voici un être », mais aussi « voici notre époque », avec ses lumières artificielles, ses écrans omniprésents, ses visages filtrés et ses identités fragmentées.
Dominique TERNIER
Avec la complicité de : Maître Akio Aïna Sato
Essai philosophique : Le temps, l’homme et l’adieu
L’homme vieillit comme on gravit une montagne : avec l’espoir obstiné que le sommet offrira une vue plus belle, plus claire, plus apaisée. Mais au fil de l’ascension, il découvre que bien des paysages sont déjà derrière lui, perdus à jamais dans la brume du passé. Alors naît en lui une vérité silencieuse : le meilleur n’est peut-être pas devant, mais dans la manière de marcher encore, malgré les regrets et les remords qui pèsent comme des pierres dans son sac.
Vieillir, ce n’est pas seulement accumuler des années, c’est apprendre à vivre avec l’idée que certaines choses sont finies. Les amours, les élans, les possibles se ferment peu à peu comme des portes. Pourtant, une autre force s’éveille : le désir de préserver ce qui reste ; la santé du corps, la clarté de l’esprit, la dignité de l’existence.
Dans nos sociétés modernes, où la confiance s’effrite et où l’avenir semble incertain, l’homme doit cultiver une vigilance nouvelle : savoir prendre les bonnes décisions au bon moment, non pour prolonger indéfiniment l’illusion de la jeunesse, mais pour préparer l’instant où il faudra dire adieu.
Dire adieu à cette enveloppe charnelle, fragile et passagère. Dire adieu aux communs des mortels famille, amis, voisins mais aussi aux animaux, compagnons silencieux de nos joies et de nos souffrances. Dire adieu, non comme une défaite, mais comme un acte de lucidité et de gratitude.
Car le passage du temps n’est pas seulement une perte : il est aussi une révélation. Il nous apprend que la vie n’est pas faite pour durer, mais pour être vécue pleinement, dans la conscience aiguë de sa finitude. Et c’est peut-être là, dans cette lucidité, que réside la plus grande sagesse : vivre encore et encore, non pas pour fuir la mort, mais pour mieux accueillir le moment où il faudra, enfin, se détacher.
Dominique TERNIER
Avec la complicité de : Maître Akio Aïna Sato
Légende universelle du vieillard de 130 ans & +
Voici l’homme qui a traversé un siècle et plus encore. Son visage est une carte où chaque ride trace la mémoire des jours, où chaque pli raconte une bataille silencieuse, où chaque ombre dit la fragilité de la chair et la persistance de l’esprit.
Il est l’archive vivante du temps, le témoin des générations disparues, le miroir de ce que l’humanité espère et redoute à la fois : vivre longtemps, mais porter le poids de tant de saisons.
Ses yeux, encore lumineux, ne regardent plus seulement le monde : ils contemplent l’infini, ils portent en eux la fatigue des siècles et la clarté des commencements.
Il n’est plus seulement un homme, il est une figure universelle, un symbole de la condition humaine : désir de durer, peur de finir, et pourtant, au cœur de la décrépitude, la dignité intacte de celui qui dit encore : « Je suis. »
Autour de lui, famille, amis, voisins, animaux, tous les compagnons de route de l’humanité, se reconnaissent dans ce visage extrême, car il n’appartient plus à un seul, mais à tous.
Et quand viendra l’heure de l’adieu, ce ne sera pas une fin, mais une transmission : celle d’un souffle, d’une mémoire, d’une lumière qui dépasse la chair et rejoint l’universel.
Dominique TERNIER
Épitaphe universelle
Visage de siècles,
chair devenue mémoire,
regard encore vivant
au seuil de l’infini.
Tu n’es plus un homme,
tu es l’humanité entière,
portant dans tes rides
le poids et la lumière du temps.
Avec la complicité de : Maître Akio Aïna Sato
Invocation symboliste
Le portrait n’est plus un miroir, il est un seuil. Sous les traits visibles, il révèle l’invisible. Chaque couleur devient un souffle, chaque ligne une énigme, chaque regard une étoile.
Le symbolisme ne peint pas ce qui est, mais ce qui veille derrière : le rêve, l’ombre, la mémoire, l’âme. Il ne montre pas, il suggère. Il ne dit pas « voici », il murmure « devine ».
Dans la nuit bleue des toiles, les visages se font constellations. Un œil devient soleil, une bouche devient oracle, une main devient flamme. Tout est signe, tout est passage, tout est métaphore.
Ainsi, le portrait symboliste n’imite pas l’homme : il l’élève, il le transfigure, il l’inscrit dans une cosmogonie. Il fait du visage une icône, du silence une musique, et de l’ombre une lumière intérieure.
Car peindre symboliquement, c’est rappeler que l’art n’est pas surface, mais profondeur. Qu’il n’est pas copie, mais révélation. Qu’il n’est pas décor, mais mystère.
Dominique TERNIER
Avec la complicité de : Maître Akio Aïna Sato
Avec la complicité de : Maître Akio Aïna Sato
Avec la complicité de : Maître Akio Aïna Sato
Ce que révèle cette variation cubiste :
Fragmentation : les traits du visage sont éclatés en facettes, comme vus sous plusieurs angles à la fois (un œil de face, l’autre de profil).
Palette contrastée : ocres, bleus, verts et oranges se superposent, créant une tension entre chaleur et froideur.
Architecture visuelle : le visage devient presque une composition architectonique, où chaque plan dialogue avec les autres.
Modernité radicale : le portrait n’est plus seulement ressemblance, mais expérience intellectuelle et sensorielle, à la manière de Picasso ou Braque.
Les grands horizons encore ouverts
Le portrait n’a jamais cessé de se réinventer. Chaque époque, chaque artiste, chaque regard a déplacé ses frontières, comme si le visage humain était un territoire inépuisable. Après avoir traversé le réalisme, l’impressionnisme, le symbolisme ou le cubisme, d’autres horizons demeurent encore ouverts, appelant l’art à poursuivre son exploration.
L’expressionnisme : le cri du visage
Ici, le portrait n’imite plus, il déforme. Les traits se tordent, les couleurs s’enflamment, la chair devient cri. Le visage n’est plus apparence, mais intensité brute, miroir des passions et des douleurs.
Le surréalisme : le rêve incarné
Le portrait surréaliste plonge dans l’inconscient. Le visage se métamorphose en paysage, en symbole, en énigme. Il ne représente plus l’homme tel qu’il est, mais tel qu’il rêve, tel qu’il se cache, tel qu’il se dédouble dans les labyrinthes de l’imaginaire.
L’abstraction : l’essence sans figure
Dans l’abstraction, le portrait se dépouille de ses traits. Il devient couleur, rythme, vibration. Le visage n’est plus reconnaissable, mais il subsiste comme une présence invisible, une énergie qui traverse la toile.
Le minimalisme et le conceptuel : l’idée du visage
Réduit à une ligne, à une silhouette, à un signe, le portrait minimaliste suggère plus qu’il ne montre. Le conceptuel, lui, interroge : qu’est-ce qu’un portrait, sinon une idée de l’identité ? Ici, l’art devient réflexion, presque philosophie visuelle.
Le numérique et le contemporain : le visage comme donnée
À l’ère des écrans, le portrait se démultiplie en pixels, en avatars, en flux d’images. Il devient masque virtuel, identité fragmentée, donnée biométrique. Le visage n’est plus seulement chair, il est aussi code, image partagée, simulacre.
L’interculturel : le visage du monde
Enfin, le portrait s’ouvre aux traditions du monde. Masques africains, icônes byzantines, miniatures persanes, portraits bouddhiques : chaque culture invente une manière de dire le visage. Le portrait interculturel devient alors dialogue, pont entre les civilisations, miroir de l’humanité dans sa diversité.
Conclusion
Ces horizons encore ouverts rappellent que le portrait n’est pas un genre clos, mais une quête infinie. Il ne cesse de poser la même question sous des formes nouvelles : qu’est-ce qu’un visage ? Est-ce une apparence, une émotion, une idée, un rêve, un code, une mémoire collective ? Chaque style apporte une réponse partielle, et c’est dans leur dialogue que se dessine la richesse inépuisable du portrait.
Dominique TERNIER
Avec la complicité de : Maître Akio Aïna Sato
Expressionnisme
Le visage se tord, se brise, s’enflamme. Il n’est plus apparence, mais cri.
Un masque de douleur et de passion, où la vérité se révèle dans l’excès.
Avec la complicité de : Maître Akio Aïna Sato
Poème surréaliste
Dans la spirale dorée de ton front ouvert,
les nuages s’enroulent comme des songes oubliés.
Un papillon de feu bat des ailes sur ta tempe,
messager fragile d’un monde qui se dissout.
Ton regard descend vers des collines liquides,
où les arbres se tordent en prières muettes,
et la roche rouge respire comme une chair endormie.
Ton visage n’est plus visage,
il est passage,
il est seuil,
il est le rêve de l’humanité
qui se contemple dans son propre abîme.
Avec la complicité de : Maître Akio Aïna Sato
Abstraction
Le visage disparaît pour mieux rayonner.
Il n’est plus traits, mais couleurs,
plus figure, mais vibration.
L’essence demeure, invisible, palpable.
Avec la complicité de : Maître Akio Aïna Sato
Minimaliste et conceptuel
Un trait, une ligne, une idée.
Le portrait se réduit à l’essentiel,
il devient pensée pure,
question posée au silence :
qu’est-ce qu’un visage, sinon une idée de l’être ?
Avec la complicité de : Maître Akio Aïna Sato
Numérique et Contemporain
Le visage se fragmente en pixels,
se dédouble en avatars,
se dissout dans les flux d’images.
Il est code, masque virtuel,
identité mouvante dans l’océan des écrans.
Manifeste numérique
Je suis visage et pixel,
mémoire et code, fragment et flux.
Dans mes rides circule le temps,
dans mes pixels circule le monde.
Je suis l’humain devenu donnée,
mais je demeure présence.
Et si, pour une fois, on mettait les portraits et l’IA en pause ?
Voilà quand même la reconstitution que notre ami l’intelligence artificielle s’est amusé à
inventer à partir de cette photo !
Le Portrait interculturel
Ici, le visage s’ouvre au monde.
Chaque culture y dépose son masque, son icône, son ornement.
De leurs reflets naît un seul regard,
celui de l’humanité entière.
Prière universelle du visage
Ô Visage des peuples,
toi qui portes mille noms et mille formes,
toi qui resplendis dans l’or des icônes,
dans l’ombre des masques,
dans la lumière des fresques et des miniatures,
nous t’invoquons.
Tu es l’enfant et l’ancêtre,
le proche et l’étranger,
le frère et la sœur,
le visage unique et le visage multiple.
Dans tes yeux se reflètent les océans,
dans tes rides se gravent les siècles,
dans ton souffle se mêlent les langues du monde.
Fais de nous un seul regard,
non pour effacer nos différences,
mais pour les unir en constellation.
Que chaque culture soit étoile,
que chaque visage soit miroir,
et que de leur dialogue naisse
l’humanité entière,
debout, diverse, indivisible.
Album Photos JL OtheninGirard
Album Photos François BERTHOU
Album Photos Annick CAVAILLES
Album Photos Véronique Chevalier
Album Photos Portraitiste Anna
Album Photos Tomáš Růžička
Album Photos Nadia ROQUES
Album Photos Maryse GENTRIC PERCELAY
Album Photos Maryse Guerrero