Faune emblématique :

Visages du monde animal

Faune emblématique, visages du monde animal

Ils avancent dans nos songes,
silencieux ou rugissants,
parés de plumes, d’écailles, de cornes ou de fourrures.
Ils sont les gardiens des forêts et des déserts,
les ombres des océans,
les éclats de lumière dans le ciel.

Certains sont connus, totémiques,
d’autres se cachent dans l’oubli des atlas,
ou disparaissent déjà dans le silence des extinctions.
Mais tous portent en eux une énigme :
celle de notre lien au vivant.

Leur regard nous interroge :
Que faisons-nous de ce monde partagé ?
Leur présence est mémoire,
leur disparition, prophétie.

Peindre ces animaux, c’est plus qu’un hommage :
c’est convoquer la beauté fragile,
c’est inscrire dans la toile un cri et une prière,
c’est faire du portrait animal
un miroir de l’humanité elle-même.

L’Axolotl

en style TERNIERISME

Il apparaît comme une créature aquatique auréolée de couleurs vibrantes, entre abstraction et réalisme poétique, baignant dans une atmosphère dorée et lumineuse.

Texte poétique 

L’Axolotl, Mexique Créature des eaux dormantes, l’axolotl est « l’éternel adolescent » : il refuse la métamorphose, gardant ses branchies de plume et son sourire énigmatique. Symbole de régénération, il peut reconstruire ses membres, sa queue, parfois même son cœur. Dans les mythes aztèques, il est l’incarnation du dieu Xólotl, frère jumeau de Quetzalcóatl, qui choisit de se cacher dans les eaux pour échapper au sacrifice. L’axolotl est ainsi à la fois fragilité et miracle, un être suspendu entre enfance et éternité, entre disparition et renaissance.

📖 Le Journal de Dominique

Je contemple l’axolotl comme un miroir de notre temps. Il me dit : « Tu peux renaître, même dans la perte. » Ses branchies flamboyantes sont comme des couronnes de corail, et son regard noir, une énigme douce. Je présente cet animal non pour le figer, mais pour rappeler que la vie sait se réinventer. Dans ses eaux mexicaines, je vois le monde entier : un monde qui hésite entre s’éteindre et se régénérer.

Pangolin

en style TERNIERISME

Il apparaît comme une créature cuirassée de lumière et d’ombre, ses écailles devenant presque des motifs géométriques, entre terre et cosmos. Le fond abstrait, bleu et or, évoque à la fois la nuit et la mémoire des cultures africaines et asiatiques.

Texte poétique 

Le Pangolin
Il marche seul, invisible,
armure vivante aux écailles de cuivre.
Son corps est une forteresse,
mais son cœur bat dans le silence des forêts.

On dit qu’il est le « fantôme des clairières »,
car il se roule en sphère parfaite,
comme un monde miniature qui se protège.
Il est le secret du vivant,
l’énigme qui disparaît à mesure qu’on le découvre.

📖 Le Journal de Dominique

Je présente le Pangolin comme un paradoxe.
Il est cuirasse et vulnérabilité,
il est force et effacement.
Ses écailles sont des mosaïques,
comme si chaque fragment contenait une mémoire ancienne.
Je sens en lui la sagesse des peuples qui savent se cacher,
et la douleur des espèces que l’on oublie.
Dans son regard discret, je lis une prière silencieuse :
« Protège moi, et tu protégeras ta propre humanité. 

Saola

en style TERNIERISME

Il apparaît auréolé d’un halo doré, ses cornes parallèles dressées comme deux colonnes sacrées. Le fond abstrait, orné de motifs floraux et de spirales, lui confère une aura iconique, presque religieuse. L’animal devient ici une apparition rare, un signe, une icône vivante.

Texte poétique

Le Saola On l’appelle licorne, mais il n’est ni mythe ni chimère. Il est souffle discret des montagnes, ombre dorée des forêts du Laos.

Ses cornes parallèles sont deux flèches vers le ciel, ses yeux profonds, deux sources de silence. On le voit rarement, et déjà il disparaît.

Le Saola est un secret du monde, un visage que la nature cache, comme pour éprouver notre désir de protéger ce qui demeure invisible.

📖 Le Journal de Dominique

J'aime à présenter le Saola comme une apparition sacrée. Il est l’animal qui échappe au regard, et pourtant il nous regarde. Ses cornes dressées sont comme des prières, et son halo doré, une icône fragile.

Je sens en lui la beauté de ce qui se dérobe, la noblesse de ce qui ne se montre pas. Le Saola me dit : « Ce n’est pas parce que je suis rare que je suis moins réel. C’est parce que je suis rare que je suis précieux

 

Kakapo

En style TERNIERISME

Il apparaît dans une aura nocturne, plumage vert mousse vibrant sous des touches de bleu nuit et d’or. Son visage rond, presque enfantin, est entouré de spirales et de halos célestes, comme si la forêt et le ciel s’étaient unis pour le protéger.

Texte poétique

Le Kakapo Perroquet de la nuit, oiseau qui ne vole pas, il marche dans les forêts comme un rêve éveillé.

Son plumage est une mousse vivante, ses yeux deux astres discrets. Il est rire et tragédie, fragile gardien des îles lointaines.

Le Kakapo est un paradoxe : oiseau lourd comme la terre, et pourtant messager des étoiles.

📖 Le Journal de Dominique

Aujourd’hui, je dépeins le Kakapo comme une énigme joyeuse. Il est maladroit et tendre, il est rare et précieux. Dans ses yeux ronds, je vois l’innocence d’un monde qui n’a pas appris la peur.

Il me dit : « Je ne vole pas, mais je porte en moi la mémoire du ciel. » Ses plumes vertes sont comme des forêts miniatures, et son corps massif, une île vivante. Je sens en lui la fragilité de l’espèce, mais aussi la force d’un rire qui défie l’extinction.

Okapi

En style TERNIERISME

Il apparaît auréolé, mi-cheval, mi-zèbre, ses rayures blanches vibrant en contrastes sur un fond de forêt stylisée, bleue et or. Les motifs végétaux abstraits suggèrent à la fois son habitat caché et la richesse de son pelage, faisant de l’Okapi une apparition presque mystique, un gardien des bois oubliés.

Texte poétique

L’Okapi Il est la forêt incarnée, cachant son mystère entre ombres et lumières. Son corps est énigmatique fusion : avant de cheval, arrière de zèbre, comme si la nature s’était amusée à brouiller ses lignes.

On l’a dit « girafe qui a beaucoup rétréci » ou « zèbre sans savane », mais l’Okapi échappe aux catégories. Il est signe du lointain, devinette des bois d’Afrique.

Ses rayures sont des murmures, son regard, une sagesse végétale. L’Okapi traverse le temps sans faire de bruit, compagnon d’un silence qui ne s’éteint pas.

📖 Journal de Dominique

L’Okapi comme une apparition des confins ; il est l’animal que l’on cherche à voir, mais qui se dérobe. Ses rayures sont comme des mystères, ses yeux, des lacs de patience.

Il me dit : « Je suis l’invisible qui laisse une trace, un être entre deux mondes, un rêve qui marche. » L’Okapi me rappelle que la beauté ne s’impose pas, elle murmure, elle s’inscrit en nous comme une chanson douce du Congo.

Cheval de Przewalski

En style TERNIERISME

Il apparaît trapu, robuste, sa crinière courte dressée comme une crête primitive. Son pelage fauve et doré se détache sur un fond de steppes stylisées, bleues et pourpres, traversées de spirales et de vents abstraits. Un halo solaire entoure sa tête, comme pour rappeler sa noblesse ancestrale et sa résilience.

Texte poétique

 Le Cheval de Przewalski

Il est le souffle ancien des plaines,

le galop des origines.

Trapue est sa silhouette,

mais dans ses yeux brûle la liberté.

Il a survécu aux siècles,

aux chasses, aux famines, aux guerres.

On l’a cru disparu,

et pourtant il revient,

comme un soleil qui refuse de s’éteindre.

Il est mémoire des steppes,

frère oublié de nos chevaux domestiques,

gardien d’un monde où l’homme n’avait pas

encore posé ses chaînes.

📖 Journal de Dominique

Aujourd’hui, en peinture le Cheval de Przewalski comme une apparition de l’aube. Il est l’animal qui nous précède, le témoin d’un temps où la liberté n’avait pas de nom. Sa crinière dressée est une flamme, son regard, une braise intacte.

Il me dit : « Je suis la mémoire de ce que tu as perdu, mais aussi la promesse de ce que tu peux retrouver. » Dans son pas lourd et sûr, j’entends le battement des steppes, et dans son souffle, le chant du vent éternel.

Chèvre Markhor

En Style  TERNIERISME

Deux cornes spiralées, dressées comme des colonnes torsadées vers le ciel. Son pelage épais, brun et doré, se détache sur un fond abstrait de montagnes et de vents. Le halo doré souligne sa noblesse et son lien ancestral avec les peuples nomades.

Texte poétique

La Chèvre Markhor Elle est la gardienne des cimes, l’équilibre au bord du vide. Ses cornes spiralées sont des éclairs figés, des prières minérales dressées vers le ciel.

Elle avance sur les falaises comme si la pierre elle-même la portait. Dans son souffle, le vent des glaciers, dans son regard, la patience des siècles.

📖 Journal de Dominique

La Chèvre Markhor dans sa vérité nue.

Deux cornes, mais chacune est un monde, un chemin qui s’élève et se tord comme le temps. Son pelage rugueux est une carte des montagnes, et sa barbe, un fleuve de mémoire.

Elle me dit : « Je suis la verticalité, je suis le lien entre l’homme et la montagne. Protège-moi, et tu protégeras la mémoire des hauteurs. » En elle, je vois la noblesse du silence, et la force tranquille de ce qui résiste.

 

Ibis chauve

En Style  TERNIERISME

Il apparaît dans une posture hiératique, profil noble, plumage sombre aux reflets bleus et violets, tête nue rougeâtre et bec recourbé comme une calligraphie. Un halo doré l’auréole, tandis que le fond abstrait mêle spirales et motifs solaires, rappelant à la fois les rives du Nil et l’iconographie sacrée des temples.

Texte poétique

L’Ibis chauve Il est le scribe des cieux, plume vivante des anciens dieux. Son bec recourbé trace dans l’air les lignes invisibles du destin.

Autrefois, il marchait dans les temples, compagnon des prêtres et des hiéroglyphes. Aujourd’hui, il survit dans quelques falaises, oiseau oublié, prophète en exil.

Son crâne nu est une énigme, son plumage sombre, une nuit étoilée. L’Ibis chauve est mémoire et présage, un signe fragile entre passé et avenir.

📖 Journal de Dominique

L’Ibis chauve comme une icône. Il est l’oiseau qui relie le ciel et la terre, le messager des dieux anciens, mais aussi le témoin de notre oubli.

Son bec recourbé est une écriture, sa tête nue, une vérité sans masque. Il me dit : « Je suis la mémoire des civilisations, et ma disparition serait l’oubli de ta propre histoire. »

Dans son regard sombre, je vois à la fois la grandeur des pharaons et la fragilité des espèces qui s’effacent.

Quetzal

En Style  TERNIERISME

Il apparaît en profil noble, plumage vert émeraude et bleu irisé, poitrine rouge vif, longues plumes caudales flottant comme des rubans célestes. Un halo doré entoure sa tête, tandis que le fond abstrait mêle spirales, motifs végétaux et éclats lumineux rappelant les forêts tropicales et les temples mayas.

Texte poétique

Le Quetzal resplendissant

Il est l’éclat des forêts, le souffle des nuages verts. Ses plumes sont des flammes d’émeraude, sa poitrine, un feu rouge ardent.

On dit qu’il meurt en captivité, car sa vie est liberté. Il est l’oiseau des dieux, le messager des hauteurs, le symbole d’un peuple qui rêve encore.

Ses longues plumes sont des rivières de ciel, son vol, une prière suspendue. Le Quetzal est l’incarnation du souffle libre, un éclat vivant de l’inaccessible.

📖 Journal de Dominique

Le Quetzal comme une apparition solaire. Il est l’oiseau qui refuse les cages, l’incarnation même de la liberté. Ses plumes vertes sont des éclats de forêt, sa poitrine rouge, un cœur battant pour le monde.

Il me dit : « Je suis la beauté qui ne se possède pas. Je suis le chant des peuples anciens, et le souffle de ceux qui espèrent encore. »

Dans son vol, je vois la promesse d’un monde où la liberté n’est pas un mot, mais une respiration.

Albatros

En Style  TERNIERISME

Il apparaît en profil noble, plumage blanc et gris, ailes immenses suggérées par des coups de pinceau amples, bec long et recourbé comme une arche. Un halo doré entoure sa tête, tandis que le fond abstrait mêle vagues, spirales marines et constellations, évoquant à la fois l’océan et le ciel. L’oiseau devient ici une figure de l’horizon, messager de l’infini.

Texte poétique

L’Albatros

Il est le pèlerin des mers, l’ombre ailée des vagues. Ses ailes sont des continents, ses cercles dans le ciel, des prières d’écume.

On dit qu’il dort en vol, qu’il épouse le vent comme un frère. Il est solitude et immensité, compagnon des marins perdus, symbole de l’infini qui ne s’éteint pas.

📖 Journal de Dominique

L’Albatros comme une énigme de l’horizon. Il est l’oiseau qui ne connaît pas de frontières, le voyageur qui fait du vent sa demeure. Dans son bec recourbé, je vois une arche, dans ses ailes, la carte des océans.

Il me dit : « Je suis la liberté qui ne se pose pas, je suis l’éternité qui plane au-dessus des flots. »

En lui, je sens la mélancolie des marins, et la promesse d’un monde sans fin.

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Le TERNIERISME, créé par Dominique TERNIER, est un mouvement artistique qui vise à exprimer l'harmonie entre trois éléments fondamentaux : La matière, l'énergie et l'esprit. Ce mouvement se situe à l'intersection de la figuration libre et de l'art spirituel, valorisant la liberté, la spontanéité, la diversité et l'inventivité. Le TERNIERISME encourage les artistes à créer sans se soucier du jugement des critiques ou de l'élite, mettant l'accent sur l'authenticité et l'expression individuelle. Dominique TERNIER a fondé The TERNIER Paint Art Gallery, une association qui rassemble des artistes de différentes cultures et expressions, organisant des activités pour valoriser l'art et révéler de jeunes talents. Le mouvement TERNIERSIME à également diversifié les médiums, permettant à Dominique TERNIER de peindre, dessiner, sculpter, photographier et écrire, offrant ainsi une approche multidisciplinaire de l'art ...

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🎨 Fondements du TERNIERISME

Le TERNIERISME est une démarche qui se définit par son intention philosophique autant que par son esthétique.

  • Harmonie et Spiritualité : Il vise à célébrer l'harmonie entre trois éléments fondamentaux : la matière, l'énergie, et l'esprit.

  • Liberté et Spontanéité : Le mouvement prône un acte de création libre, spontané et profondément humain. L'accent est mis sur l'authenticité de l'expression personnelle.

  • Expression Personnelle : Il encourage les artistes à "peindre sans prétention, dessiner sans permission, inventer sans validation", se concentrant sur le désir de laisser une trace et de transmettre un message sincère.

  • Message Éternel : Le TERNIERISME est défini comme "l'art de dire autrement, de ressentir pleinement, et d'inscrire un message pour l'éternité."

Style Artistique et Influence

Le mouvement est conçu pour être inclusif et valorise l'inventivité et la diversité des formes d'expression.

  • Fusion de Courants : Le style se situe à l'intersection de la figuration libre (pour sa liberté d'exécution) et de l'art spirituel (pour sa quête de sens et d'harmonie).

  • Techniques : Dominique Ternier, le fondateur, utilise les couleurs, les formes et les symboles pour traduire sa vision spirituelle du monde. Il travaille principalement la peinture acrylique, mais encourage une approche multidisciplinaire (dessin, sculpture, photographie, écriture).

  • Exemples d'Esthétique Associée : Certaines œuvres d'artistes affiliés au mouvement (comme Martine Ternier) peuvent présenter des caractéristiques de l'art naïf, se distinguant par la simplicité des formes, l'absence de perspective académique et l'utilisation de couleurs pures pour transmettre des émotions directes.

  • Sources d'Inspiration : Les artistes puisent leur inspiration dans la nature, leur culture, leurs rêves et leurs sentiments.

En résumé, le TERNIERISME n'est pas un style visuel unique et rigide, mais avant tout une philosophie de création qui valorise l'authenticité, l'émotion et la recherche de l'harmonie spirituelle dans l'art, encourageant une expression personnelle et libre de toute contrainte académique ou critique.

 

Ambassadeurs du Bestiaire Cosmique ...

... Messagers de la Faune Sidérale 

Chroniques d’un Lion-Cerf en RTT galactique

On l’appelle Léonard. Demi-lion, demi-cerf, cent pour cent fainéant.

Chaque semaine, il s’allonge dans son champ doré, sous une galaxie qui ressemble étrangement à une tarte au citron meringuée. Son mantra : Je rugis donc je suis… mais pas trop fort, ça effraie les étoiles.

Les autres animaux mythologiques le trouvent bizarre. Le griffon dit qu’il a un problème d’identité capillaire. La licorne l’accuse de monopoliser les selfies célestes. Mais Léonard s’en fiche. Il a des bois majestueux, une crinière digne d’un shampooing pub, et un abonnement illimité à Netflix astral.

Son arbre préféré ? Celui qui ne juge pas.

Son activité favorite ? Contempler l’univers en se demandant si les constellations le stalkent.

Et quand on lui demande : Mais enfin Léonard, pourquoi cette pose dramatique sous un ciel digne d’un opéra interstellaire ? ; il répond simplement : Parce que je suis l’élégance incarnée. Et aussi parce que j’ai coincé ma patte dans une racine.