Faune emblématique :

Visages du monde animal

Faune emblématique, visages du monde animal

Ils avancent dans nos songes,
silencieux ou rugissants,
parés de plumes, d’écailles, de cornes ou de fourrures.
Ils sont les gardiens des forêts et des déserts,
les ombres des océans,
les éclats de lumière dans le ciel.

Certains sont connus, totémiques,
d’autres se cachent dans l’oubli des atlas,
ou disparaissent déjà dans le silence des extinctions.
Mais tous portent en eux une énigme :
celle de notre lien au vivant.

Leur regard nous interroge :
Que faisons-nous de ce monde partagé ?
Leur présence est mémoire,
leur disparition, prophétie.

Peindre ces animaux, c’est plus qu’un hommage :
c’est convoquer la beauté fragile,
c’est inscrire dans la toile un cri et une prière,
c’est faire du portrait animal
un miroir de l’humanité elle-même.

L’Axolotl

en style TERNIERISME

Il apparaît comme une créature aquatique auréolée de couleurs vibrantes, entre abstraction et réalisme poétique, baignant dans une atmosphère dorée et lumineuse.

Texte poétique 

L’Axolotl, Mexique Créature des eaux dormantes, l’axolotl est « l’éternel adolescent » : il refuse la métamorphose, gardant ses branchies de plume et son sourire énigmatique. Symbole de régénération, il peut reconstruire ses membres, sa queue, parfois même son cœur. Dans les mythes aztèques, il est l’incarnation du dieu Xólotl, frère jumeau de Quetzalcóatl, qui choisit de se cacher dans les eaux pour échapper au sacrifice. L’axolotl est ainsi à la fois fragilité et miracle, un être suspendu entre enfance et éternité, entre disparition et renaissance.

📖 Le Journal de Dominique

Je contemple l’axolotl comme un miroir de notre temps. Il me dit : « Tu peux renaître, même dans la perte. » Ses branchies flamboyantes sont comme des couronnes de corail, et son regard noir, une énigme douce. Je présente cet animal non pour le figer, mais pour rappeler que la vie sait se réinventer. Dans ses eaux mexicaines, je vois le monde entier : un monde qui hésite entre s’éteindre et se régénérer.

Pangolin

en style TERNIERISME

Il apparaît comme une créature cuirassée de lumière et d’ombre, ses écailles devenant presque des motifs géométriques, entre terre et cosmos. Le fond abstrait, bleu et or, évoque à la fois la nuit et la mémoire des cultures africaines et asiatiques.

Texte poétique 

Le Pangolin
Il marche seul, invisible,
armure vivante aux écailles de cuivre.
Son corps est une forteresse,
mais son cœur bat dans le silence des forêts.

On dit qu’il est le « fantôme des clairières »,
car il se roule en sphère parfaite,
comme un monde miniature qui se protège.
Il est le secret du vivant,
l’énigme qui disparaît à mesure qu’on le découvre.

📖 Le Journal de Dominique

Je présente le Pangolin comme un paradoxe.
Il est cuirasse et vulnérabilité,
il est force et effacement.
Ses écailles sont des mosaïques,
comme si chaque fragment contenait une mémoire ancienne.
Je sens en lui la sagesse des peuples qui savent se cacher,
et la douleur des espèces que l’on oublie.
Dans son regard discret, je lis une prière silencieuse :
« Protège moi, et tu protégeras ta propre humanité. 

Saola

en style TERNIERISME

Il apparaît auréolé d’un halo doré, ses cornes parallèles dressées comme deux colonnes sacrées. Le fond abstrait, orné de motifs floraux et de spirales, lui confère une aura iconique, presque religieuse. L’animal devient ici une apparition rare, un signe, une icône vivante.

Texte poétique

Le Saola On l’appelle licorne, mais il n’est ni mythe ni chimère. Il est souffle discret des montagnes, ombre dorée des forêts du Laos.

Ses cornes parallèles sont deux flèches vers le ciel, ses yeux profonds, deux sources de silence. On le voit rarement, et déjà il disparaît.

Le Saola est un secret du monde, un visage que la nature cache, comme pour éprouver notre désir de protéger ce qui demeure invisible.

📖 Le Journal de Dominique

J'aime à présenter le Saola comme une apparition sacrée. Il est l’animal qui échappe au regard, et pourtant il nous regarde. Ses cornes dressées sont comme des prières, et son halo doré, une icône fragile.

Je sens en lui la beauté de ce qui se dérobe, la noblesse de ce qui ne se montre pas. Le Saola me dit : « Ce n’est pas parce que je suis rare que je suis moins réel. C’est parce que je suis rare que je suis précieux

 

Kakapo

En style TERNIERISME

Il apparaît dans une aura nocturne, plumage vert mousse vibrant sous des touches de bleu nuit et d’or. Son visage rond, presque enfantin, est entouré de spirales et de halos célestes, comme si la forêt et le ciel s’étaient unis pour le protéger.

Texte poétique

Le Kakapo Perroquet de la nuit, oiseau qui ne vole pas, il marche dans les forêts comme un rêve éveillé.

Son plumage est une mousse vivante, ses yeux deux astres discrets. Il est rire et tragédie, fragile gardien des îles lointaines.

Le Kakapo est un paradoxe : oiseau lourd comme la terre, et pourtant messager des étoiles.

📖 Le Journal de Dominique

Aujourd’hui, je dépeins le Kakapo comme une énigme joyeuse. Il est maladroit et tendre, il est rare et précieux. Dans ses yeux ronds, je vois l’innocence d’un monde qui n’a pas appris la peur.

Il me dit : « Je ne vole pas, mais je porte en moi la mémoire du ciel. » Ses plumes vertes sont comme des forêts miniatures, et son corps massif, une île vivante. Je sens en lui la fragilité de l’espèce, mais aussi la force d’un rire qui défie l’extinction.

Okapi

En style TERNIERISME

Il apparaît auréolé, mi-cheval, mi-zèbre, ses rayures blanches vibrant en contrastes sur un fond de forêt stylisée, bleue et or. Les motifs végétaux abstraits suggèrent à la fois son habitat caché et la richesse de son pelage, faisant de l’Okapi une apparition presque mystique, un gardien des bois oubliés.

Texte poétique

L’Okapi Il est la forêt incarnée, cachant son mystère entre ombres et lumières. Son corps est énigmatique fusion : avant de cheval, arrière de zèbre, comme si la nature s’était amusée à brouiller ses lignes.

On l’a dit « girafe qui a beaucoup rétréci » ou « zèbre sans savane », mais l’Okapi échappe aux catégories. Il est signe du lointain, devinette des bois d’Afrique.

Ses rayures sont des murmures, son regard, une sagesse végétale. L’Okapi traverse le temps sans faire de bruit, compagnon d’un silence qui ne s’éteint pas.

📖 Journal de Dominique

L’Okapi comme une apparition des confins ; il est l’animal que l’on cherche à voir, mais qui se dérobe. Ses rayures sont comme des mystères, ses yeux, des lacs de patience.

Il me dit : « Je suis l’invisible qui laisse une trace, un être entre deux mondes, un rêve qui marche. » L’Okapi me rappelle que la beauté ne s’impose pas, elle murmure, elle s’inscrit en nous comme une chanson douce du Congo.

Cheval de Przewalski

En style TERNIERISME

Il apparaît trapu, robuste, sa crinière courte dressée comme une crête primitive. Son pelage fauve et doré se détache sur un fond de steppes stylisées, bleues et pourpres, traversées de spirales et de vents abstraits. Un halo solaire entoure sa tête, comme pour rappeler sa noblesse ancestrale et sa résilience.

Texte poétique

 Le Cheval de Przewalski

Il est le souffle ancien des plaines,

le galop des origines.

Trapue est sa silhouette,

mais dans ses yeux brûle la liberté.

Il a survécu aux siècles,

aux chasses, aux famines, aux guerres.

On l’a cru disparu,

et pourtant il revient,

comme un soleil qui refuse de s’éteindre.

Il est mémoire des steppes,

frère oublié de nos chevaux domestiques,

gardien d’un monde où l’homme n’avait pas

encore posé ses chaînes.

📖 Journal de Dominique

Aujourd’hui, en peinture le Cheval de Przewalski comme une apparition de l’aube. Il est l’animal qui nous précède, le témoin d’un temps où la liberté n’avait pas de nom. Sa crinière dressée est une flamme, son regard, une braise intacte.

Il me dit : « Je suis la mémoire de ce que tu as perdu, mais aussi la promesse de ce que tu peux retrouver. » Dans son pas lourd et sûr, j’entends le battement des steppes, et dans son souffle, le chant du vent éternel.

Chèvre Markhor

En Style  TERNIERISME

Deux cornes spiralées, dressées comme des colonnes torsadées vers le ciel. Son pelage épais, brun et doré, se détache sur un fond abstrait de montagnes et de vents. Le halo doré souligne sa noblesse et son lien ancestral avec les peuples nomades.

Texte poétique

La Chèvre Markhor Elle est la gardienne des cimes, l’équilibre au bord du vide. Ses cornes spiralées sont des éclairs figés, des prières minérales dressées vers le ciel.

Elle avance sur les falaises comme si la pierre elle-même la portait. Dans son souffle, le vent des glaciers, dans son regard, la patience des siècles.

📖 Journal de Dominique

La Chèvre Markhor dans sa vérité nue.

Deux cornes, mais chacune est un monde, un chemin qui s’élève et se tord comme le temps. Son pelage rugueux est une carte des montagnes, et sa barbe, un fleuve de mémoire.

Elle me dit : « Je suis la verticalité, je suis le lien entre l’homme et la montagne. Protège-moi, et tu protégeras la mémoire des hauteurs. » En elle, je vois la noblesse du silence, et la force tranquille de ce qui résiste.

 

Ibis chauve

En Style  TERNIERISME

Il apparaît dans une posture hiératique, profil noble, plumage sombre aux reflets bleus et violets, tête nue rougeâtre et bec recourbé comme une calligraphie. Un halo doré l’auréole, tandis que le fond abstrait mêle spirales et motifs solaires, rappelant à la fois les rives du Nil et l’iconographie sacrée des temples.

Texte poétique

L’Ibis chauve Il est le scribe des cieux, plume vivante des anciens dieux. Son bec recourbé trace dans l’air les lignes invisibles du destin.

Autrefois, il marchait dans les temples, compagnon des prêtres et des hiéroglyphes. Aujourd’hui, il survit dans quelques falaises, oiseau oublié, prophète en exil.

Son crâne nu est une énigme, son plumage sombre, une nuit étoilée. L’Ibis chauve est mémoire et présage, un signe fragile entre passé et avenir.

📖 Journal de Dominique

L’Ibis chauve comme une icône. Il est l’oiseau qui relie le ciel et la terre, le messager des dieux anciens, mais aussi le témoin de notre oubli.

Son bec recourbé est une écriture, sa tête nue, une vérité sans masque. Il me dit : « Je suis la mémoire des civilisations, et ma disparition serait l’oubli de ta propre histoire. »

Dans son regard sombre, je vois à la fois la grandeur des pharaons et la fragilité des espèces qui s’effacent.

Quetzal

En Style  TERNIERISME

Il apparaît en profil noble, plumage vert émeraude et bleu irisé, poitrine rouge vif, longues plumes caudales flottant comme des rubans célestes. Un halo doré entoure sa tête, tandis que le fond abstrait mêle spirales, motifs végétaux et éclats lumineux rappelant les forêts tropicales et les temples mayas.

Texte poétique

Le Quetzal resplendissant

Il est l’éclat des forêts, le souffle des nuages verts. Ses plumes sont des flammes d’émeraude, sa poitrine, un feu rouge ardent.

On dit qu’il meurt en captivité, car sa vie est liberté. Il est l’oiseau des dieux, le messager des hauteurs, le symbole d’un peuple qui rêve encore.

Ses longues plumes sont des rivières de ciel, son vol, une prière suspendue. Le Quetzal est l’incarnation du souffle libre, un éclat vivant de l’inaccessible.

📖 Journal de Dominique

Le Quetzal comme une apparition solaire. Il est l’oiseau qui refuse les cages, l’incarnation même de la liberté. Ses plumes vertes sont des éclats de forêt, sa poitrine rouge, un cœur battant pour le monde.

Il me dit : « Je suis la beauté qui ne se possède pas. Je suis le chant des peuples anciens, et le souffle de ceux qui espèrent encore. »

Dans son vol, je vois la promesse d’un monde où la liberté n’est pas un mot, mais une respiration.

Condor

En Style TERNIERISME

Il apparaît en profil majestueux, plumage sombre aux reflets bleus et noirs, collerette blanche éclatante, tête nue marquée par le temps. Un halo doré l’auréole, tandis que le fond abstrait mêle spirales incas, vents andins et couleurs de crépuscule. L’oiseau devient ici une figure sacrée, suspendue entre ciel et abîme.

Texte poétique

Le Condor des Andes

Il est l’ombre et la lumière, le souffle des sommets. Ses ailes immenses sont des continents, ses cercles dans le ciel, des prières de vent.

On dit qu’il accompagne les âmes, qu’il est messager des dieux, gardien des hauteurs où l’air se fait silence.

Le Condor est un vertige vivant, un funèbre soleil noir, un roi des cimes qui plane au-dessus du temps et des hommes.

📖 Journal de Dominique

Aujourd’hui, j’ai croisé le Condor. Pas dans les Andes, mais dans un pli du ciel, entre deux pensées. Il ne vole pas, il veille. Il ne plane pas, il prie. Ses ailes ne battent pas l’air : elles le sculptent.

Il est le seul oiseau qui ne descend jamais vraiment. Même mort, il reste en altitude, comme une idée trop vaste pour tomber.

Je l’ai vu tourner au-dessus de mes doutes, tracer des spirales dans le silence. Chaque cercle était une question sans réponse, chaque battement une offrande au vent.

Le Condor ne parle pas. Il fait taire. Il est le gardien des hauteurs intérieures, là où l’on respire moins mais pense plus.

Certains disent qu’il accompagne les âmes. Moi, je crois qu’il les précède. Il est le vertige avant le saut, le souffle avant le cri, le noir avant la lumière.

Et si je devais peindre son ombre, je n’utiliserais ni noir ni gris. Je prendrais du silence, du vertige, et un peu de feu.

Albatros

En Style  TERNIERISME

Il apparaît en profil noble, plumage blanc et gris, ailes immenses suggérées par des coups de pinceau amples, bec long et recourbé comme une arche. Un halo doré entoure sa tête, tandis que le fond abstrait mêle vagues, spirales marines et constellations, évoquant à la fois l’océan et le ciel. L’oiseau devient ici une figure de l’horizon, messager de l’infini.

Texte poétique

L’Albatros

Il est le pèlerin des mers, l’ombre ailée des vagues. Ses ailes sont des continents, ses cercles dans le ciel, des prières d’écume.

On dit qu’il dort en vol, qu’il épouse le vent comme un frère. Il est solitude et immensité, compagnon des marins perdus, symbole de l’infini qui ne s’éteint pas.

📖 Journal de Dominique

L’Albatros comme une énigme de l’horizon. Il est l’oiseau qui ne connaît pas de frontières, le voyageur qui fait du vent sa demeure. Dans son bec recourbé, je vois une arche, dans ses ailes, la carte des océans.

Il me dit : « Je suis la liberté qui ne se pose pas, je suis l’éternité qui plane au-dessus des flots. »

En lui, je sens la mélancolie des marins, et la promesse d’un monde sans fin.

Phénix

En Style TERNIERISME

Il surgit dans une aura flamboyante : plumage rouge, orange et or, ailes déployées comme des flammes vivantes, regard intense et perçant. Un halo solaire entoure sa tête, tandis que le fond abstrait mêle spirales de feu, éclats lumineux et volutes violettes, évoquant à la fois la destruction et la renaissance.

Texte poétique

Le Phénix

Il est l’incendie et la cendre, le cri qui se consume pour renaître. Ses ailes sont des brasiers, son vol, une apocalypse lumineuse.

On dit qu’il meurt dans les flammes, et qu’il renaît de ses propres cendres. Il est le cycle infini, la promesse que rien ne s’achève.

Le Phénix est le feu du temps, la mémoire ardente de l’éternité.

📖 Le Journal de Dominique

Le Phénix comme une métaphore de nous-mêmes. Il est l’animal qui accepte la fin, mais qui transforme la fin en commencement. Ses plumes flamboyantes sont des pages brûlées, et son regard, une braise qui ne s’éteint pas.

Il me dit : « Je suis la douleur qui devient lumière, je suis la perte qui devient promesse. Ne crains pas de brûler, car c’est dans la cendre que naît ton avenir. »

En lui, je vois la beauté du recommencement, et la certitude que rien n’est jamais perdu.

Dragon

En Style TERNIERISME 

Il surgit en profil majestueux, écailles vert émeraude et or, regard incandescent, ailes membraneuses à demi déployées. Un halo doré entoure sa tête, tandis que le fond abstrait mêle flammes, montagnes et spirales cosmiques. L’animal est à la fois créature de chair et symbole intemporel, incarnation de puissance et de mystère.

Texte poétique

Le Dragon

Il est la braise et l’orage, le gardien des seuils invisibles. Ses écailles sont des miroirs d’univers, ses ailes, des continents de vent.

On dit qu’il dort sous les montagnes, qu’il veille sur les trésors du temps. Il est la peur et le désir, le feu qui détruit et qui éclaire.

Le Dragon est l’énigme du pouvoir, la métamorphose incarnée, le souffle qui relie la terre au cosmos.

📖 Le Journal de Dominique

Le Dragon comme une apparition des origines. Il est l’animal qui n’existe pas, et pourtant il habite toutes les mémoires. Ses flammes sont des songes, ses écailles, des fragments d’univers.

Il me dit : « Je suis la force que tu redoutes, mais aussi celle que tu cherches. Je suis la destruction et la renaissance, le feu qui consume et qui purifie. »

En lui, je vois la puissance des mythes, et la promesse d’une transformation sans fin.

Licorne

En Style TERNIERISME 

Elle apparaît en profil noble, pelage blanc nacré aux reflets bleutés, longue crinière fluide comme une cascade de lumière. Sa corne spiralée, ivoire et or, s’élance vers le ciel comme une flamme figée. Un halo doré entoure sa tête, tandis que le fond abstrait mêle spirales, motifs floraux et éclats célestes, évoquant à la fois la forêt enchantée et le rêve intemporel.

Texte poétique

La Licorne

Elle est le souffle des songes, la blancheur qui ne se souille pas. Sa corne est une flèche de lumière, un secret dressé vers l’invisible.

On dit qu’elle n’apparaît qu’aux cœurs purs, qu’elle fuit les regards avides. Elle est innocence et mystère, présence fragile au seuil des mondes.

La Licorne est silence et éclat, un poème vivant de l’impossible.

📖 Le Journal de Dominique

La Licorne comme une apparition de l’âme. Elle est l’animal qui n’appartient à personne, et pourtant elle habite nos désirs les plus anciens. Sa corne spiralée est une prière, sa crinière, un fleuve de lumière.

Elle me dit : « Je suis la pureté que tu cherches, mais que tu ne peux posséder. Je suis le rêve qui t’échappe, et c’est dans mon absence que je demeure. »

En elle, je vois la beauté de l’inaccessible, et la promesse d’un monde encore intact.

Griffon

En Style TERNIERISME

Sa tête d’aigle, au bec recourbé et au regard d’ambre, se dresse fièrement, auréolée d’un halo doré. Son corps de lion, puissant et musclé, repose dans une noblesse terrestre, tandis qu’une aile sombre se déploie derrière lui, comme une ombre céleste. Le fond abstrait mêle spirales, flammes et motifs ornementaux, évoquant à la fois les palais antiques et les cieux infinis.

Texte poétique

Le Griffon

Il est la garde et la lumière, le seuil entre ciel et terre. Ses ailes portent le soleil, ses griffes défendent la mémoire.

On dit qu’il veille sur les trésors, qu’il protège les royaumes invisibles. Il est l’aigle et le lion, la force du ciel et la puissance de la terre.

Le Griffon est royauté et vigilance, un emblème de l’éternité souveraine.

📖 Le Journal de Dominique

Le Griffon comme une énigme solaire. Il est l’animal qui unit deux règnes, le ciel et la terre, la proie et le roi. Son bec est une arme de lumière, ses pattes, des colonnes de pierre.

Il me dit : « Je suis la garde de ce qui est sacré, je suis le seuil que nul ne franchit sans pureté. Je suis la force qui protège, et la majesté qui inspire. »

En lui, je vois l’équilibre des contraires, et la promesse d’une royauté intérieure.

Sphinx

En Style TERNIERISME

Il se dresse en profil hiératique : corps de lion puissant, tête humaine noble et méditative, auréolée d’un halo doré. Son regard profond semble interroger l’horizon. Le fond abstrait mêle spirales, hiéroglyphes et couleurs de désert nocturne, évoquant à la fois les temples anciens et les mystères du ciel étoilé.

Texte poétique

Le Sphinx

Il est la pierre qui parle, le silence qui questionne. Son corps repose dans la poussière, mais son regard perce l’éternité.

On dit qu’il garde les seuils, qu’il défie les voyageurs d’une énigme. Il est lion et humain, force et pensée réunies.

Le Sphinx est le gardien du mystère, l’énigme vivante du temps.

📖 Journal de Dominique

Le Sphinx comme une méditation.

Il est l’animal qui ne répond pas, mais qui oblige à chercher. Son corps de lion est la force terrestre, sa tête humaine, la conscience éveillée.

Il me dit : « Je suis la question que tu portes, je suis le seuil que tu dois franchir. Ne cherche pas ma réponse, car c’est en toi qu’elle se trouve. »

En lui, je vois la patience des pierres, et la profondeur des énigmes qui nous façonnent.

Cerbère

En Style TERNIERISME

Trois têtes de molosse surgissent de l’ombre, chacune avec une expression distincte : vigilance, colère, défiance. Le pelage sombre est éclairé par des reflets rougeoyants, comme si les flammes des enfers léchaient son corps. Un halo ardent entoure la tête centrale, tandis que le fond abstrait mêle spirales infernales, roches et lueurs de braise.

Texte poétique

Cerbère

Il est le seuil et la terreur, le gardien des ombres. Ses trois gueules aboient à l’unisson, ses crocs sont des portes de feu.

On dit qu’il garde les morts, qu’il empêche les vivants de franchir. Il est la peur incarnée, mais aussi la fidélité absolue.

Cerbère est la frontière vivante, le chien du silence éternel.

📖 Journal de Dominique

Cerbère comme une énigme de l’abîme.

Il est l’animal qui ne dort jamais, le gardien qui ne faiblit pas. Ses trois têtes sont trois visages du destin : la vigilance, la rage, la mélancolie.

Il me dit : « Je suis la limite que tu redoutes, je suis le seuil que tu ne franchiras pas. Je suis la fidélité au royaume des morts, et la mémoire de ce qui ne revient pas. »

En lui, je sens la gravité des enfers, et la puissance des gardiens invisibles.

Hydre

En Style TERNIERISME 

Elle surgit des eaux sombres : corps reptilien massif, écailles vert sombre et luisantes, plusieurs têtes de serpent s’élançant dans des directions différentes, gueules ouvertes, crocs luisants. Le fond abstrait est un tourbillon de flammes et de marais, spirales rouges et jaunes évoquant le chaos et la régénération infinie.

Texte poétique

L’Hydre de Lerne

Elle est la multitude et le retour, la blessure qui renaît. Ses têtes sont des serpents de nuit, ses yeux, des soleils empoisonnés.

On dit que couper une tête c’est en faire surgir deux. Elle est la peur de l’infini, la mémoire du chaos.

L’Hydre est la régénération sans fin, le monstre qui défie la mort.

📖 Journal de Dominique

L’Hydre comme une métaphore du recommencement.

Elle est l’animal qui ne s’épuise pas, le chaos qui se nourrit de lui-même. Ses têtes sont des voix discordantes, ses écailles, des miroirs de ténèbres.

Elle me dit : « Je suis la blessure qui ne guérit pas, je suis la peur qui se multiplie. Mais je suis aussi la promesse de l’inépuisable, la force de renaître encore et encore. »

En elle, je vois la terreur du multiple, et la beauté d’une vitalité indestructible.

Charybde et Scylla

En Style TERNIERISME

Charybde apparaît comme un tourbillon monstrueux, gueule béante tapissée de crocs, engloutissant les flots dans une spirale infernale.

Scylla, dressée sur le rocher, a visage de femme farouche, chevelure rousse agitée par le vent, mais son corps se prolonge en tentacules et gueules monstrueuses surgissant de ses flancs.

Le fond est une mer en furie, vagues bleu nuit et turquoise, éclats écarlates, spirales marines et éclairs de lumière.

Texte poétique

Charybde et Scylla

Elles sont les deux abîmes, les deux peurs jumelles. L’une avale la mer entière, l’autre déchire les marins.

On dit qu’elles gardent le passage, qu’aucun navire ne franchit sans perte. Elles sont gouffre et rocher, engloutissement et déchirement.

Charybde et Scylla sont les sœurs du chaos, les gardiennes du choix impossible.

📖 Journal de Dominique

Charybde et Scylla comme un miroir de nos dilemmes.

Elles sont les deux faces de la peur : être englouti ou être déchiré. Leur présence est un avertissement : tout passage exige un sacrifice.

Elles me disent : « Nous sommes les gardiennes du seuil, nous sommes les épreuves du voyage. Tu ne peux nous éviter, mais tu peux apprendre à traverser. »

En elles, je vois la vérité des épreuves humaines, et la beauté terrible des choix impossibles.

Kraken

En Style TERNIERISME 

Il surgit des profondeurs océaniques : tentacules gigantesques hérissés de ventouses, peau sombre et rugueuse, œil incandescent qui perce la tempête. Autour de lui, les vagues se brisent en écume, le ciel tourbillonne en spirales de feu et d’orage. La mer et le ciel se confondent dans une lutte titanesque, et le Kraken devient l’axe du chaos.

Texte poétique 

Le Kraken

Il est l’abîme qui s’éveille, le brasier des profondeurs. Ses tentacules sont des colonnes d’ombre, ses ventouses, des soleils inversés.

On dit qu’il renverse les navires, qu’il avale les océans. Il est la peur des marins, le rêve des abysses.

Le Kraken est la démesure incarnée, le gouffre qui prend forme.

📖 Journal de Dominique

Kraken comme une tempête vivante.

Il est l’animal qui ne se montre qu’aux limites, lorsque la mer et le ciel se confondent. Son œil est un phare inversé, sa peau, une carte des abysses.

Il me dit : « Je suis la force qui dépasse, je suis la peur qui grandit avec le regard. Je suis l’infini qui prend chair, et l’abîme qui se souvient de toi. »

En lui, je vois la grandeur du chaos, et la beauté terrible de l’incommensurable.

Léviathan

En Style TERNIERISME

Il surgit des flots en furie : corps serpentiforme colossal, écailles sombres aux reflets verts et bleus, gueule entrouverte laissant apparaître des crocs luisants. Son œil doré perce l’ombre, tandis qu’au-dessus de lui tourbillonne un vortex de flammes célestes, comme si le ciel et l’océan s’affrontaient. L’ensemble évoque à la fois la terreur des abysses et la grandeur cosmique des mythes bibliques.

Texte poétique

Le Léviathan

Il est le serpent des origines, le chaos qui dort sous les eaux. Ses anneaux encerclent le monde, sa gueule avale les soleils.

On dit qu’il est l’ombre de Dieu, la bête que nul ne dompte. Il est la peur et la majesté, le gouffre et la lumière.

Le Léviathan est l’abîme sacré, le mystère qui fonde l’univers.

📖 Journal de Dominique

Le Léviathan comme une prière inversée.

Il est l’animal qui ne se montre qu’aux prophètes, le monstre qui incarne la puissance divine. Ses écailles sont des versets obscurs, son corps, une écriture de ténèbres.

Il me dit : « Je suis le chaos que tu redoutes, mais aussi la matrice de toute création. Je suis l’abîme qui précède la lumière, et la mémoire des eaux primordiales. »

En lui, je vois la terreur sacrée, et la promesse d’un commencement infini.

TERNIERISME

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Le TERNIERISME, créé par Dominique TERNIER, est un mouvement artistique qui vise à exprimer l'harmonie entre trois éléments fondamentaux : La matière, l'énergie et l'esprit. Ce mouvement se situe à l'intersection de la figuration libre et de l'art spirituel, valorisant la liberté, la spontanéité, la diversité et l'inventivité. Le TERNIERISME encourage les artistes à créer sans se soucier du jugement des critiques ou de l'élite, mettant l'accent sur l'authenticité et l'expression individuelle. Dominique TERNIER a fondé The TERNIER Paint Art Gallery, une association qui rassemble des artistes de différentes cultures et expressions, organisant des activités pour valoriser l'art et révéler de jeunes talents. Le mouvement TERNIERSIME à également diversifié les médiums, permettant à Dominique TERNIER de peindre, dessiner, sculpter, photographier et écrire, offrant ainsi une approche multidisciplinaire de l'art ...

By Gemini

🎨 Fondements du TERNIERISME

Le TERNIERISME est une démarche qui se définit par son intention philosophique autant que par son esthétique.

  • Harmonie et Spiritualité : Il vise à célébrer l'harmonie entre trois éléments fondamentaux : la matière, l'énergie, et l'esprit.

  • Liberté et Spontanéité : Le mouvement prône un acte de création libre, spontané et profondément humain. L'accent est mis sur l'authenticité de l'expression personnelle.

  • Expression Personnelle : Il encourage les artistes à "peindre sans prétention, dessiner sans permission, inventer sans validation", se concentrant sur le désir de laisser une trace et de transmettre un message sincère.

  • Message Éternel : Le TERNIERISME est défini comme "l'art de dire autrement, de ressentir pleinement, et d'inscrire un message pour l'éternité."

Style Artistique et Influence

Le mouvement est conçu pour être inclusif et valorise l'inventivité et la diversité des formes d'expression.

  • Fusion de Courants : Le style se situe à l'intersection de la figuration libre (pour sa liberté d'exécution) et de l'art spirituel (pour sa quête de sens et d'harmonie).

  • Techniques : Dominique Ternier, le fondateur, utilise les couleurs, les formes et les symboles pour traduire sa vision spirituelle du monde. Il travaille principalement la peinture acrylique, mais encourage une approche multidisciplinaire (dessin, sculpture, photographie, écriture).

  • Exemples d'Esthétique Associée : Certaines œuvres d'artistes affiliés au mouvement (comme Martine Ternier) peuvent présenter des caractéristiques de l'art naïf, se distinguant par la simplicité des formes, l'absence de perspective académique et l'utilisation de couleurs pures pour transmettre des émotions directes.

  • Sources d'Inspiration : Les artistes puisent leur inspiration dans la nature, leur culture, leurs rêves et leurs sentiments.

En résumé, le TERNIERISME n'est pas un style visuel unique et rigide, mais avant tout une philosophie de création qui valorise l'authenticité, l'émotion et la recherche de l'harmonie spirituelle dans l'art, encourageant une expression personnelle et libre de toute contrainte académique ou critique.

 

Ambassadeurs du Bestiaire Cosmique ...

... Messagers de la Faune Sidérale 

En Style TERNIERISME

Chroniques d’un Lion-Cerf en RTT galactique

On l’appelle Léonard. Demi-lion, demi-cerf, cent pour cent fainéant.

Chaque semaine, il s’allonge dans son champ doré, sous une galaxie qui ressemble étrangement à une tarte au citron meringuée. Son mantra : Je rugis donc je suis… mais pas trop fort, ça effraie les étoiles.

Les autres animaux mythologiques le trouvent bizarre. Le griffon dit qu’il a un problème d’identité capillaire. La licorne l’accuse de monopoliser les selfies célestes. Mais Léonard s’en fiche. Il a des bois majestueux, une crinière digne d’un shampooing pub, et un abonnement illimité à Netflix astral.

Son arbre préféré ? Celui qui ne juge pas.

Son activité favorite ? Contempler l’univers en se demandant si les constellations le stalkent.

Et quand on lui demande : Mais enfin Léonard, pourquoi cette pose dramatique sous un ciel digne d’un opéra interstellaire ? ; il répond simplement :

Parce que je suis l’élégance incarnée. Et aussi parce que j’ai coincé ma patte dans une racine.

En Style TERNIERISME

Éléonore, l’Éléphante qui voulait passer incognito dans la forêt

Éléonore en avait marre. Marre qu’on la reconnaisse à chaque safari. Marre qu’on lui demande de soulever des troncs, de jouer de la trompe, ou de poser pour les touristes.

Alors un jour, elle s’est dit : Si je veux qu’on me fiche la paix… je dois devenir un cerf.

Ni une ni deux, elle s’est collé une paire de bois sur le crâne. Résultat :

Les cerfs l’ont prise pour une divinité.

Les lions ont fui en hurlant : Le boss final est arrivé !

Les étoiles ont clignoté d’admiration.

Depuis, elle médite dans son champ doré, sous une galaxie qui ressemble à une spirale de chantilly. Son nouveau nom : Éléonore Cornue, Gardienne des Siestes Sacrées.

Et quand on lui demande : Mais pourquoi les bois, Éléonore ? 

Elle répond avec un soupir cosmique :

Parce que ça capte mieux le Wi-Fi interstellaire.

En Style TERNIERISME

Hiboudard, le Hibou à Crinière de Lion

Il est né dans un nid trop petit pour son ego. Dès le premier hululement, on a su : ce hibou n’était pas comme les autres. Il avait une crinière. Une vraie. Volumineuse. Majestueuse. Inutile pour voler, mais parfaite pour les selfies nocturnes.

Les autres hiboux l’ont d’abord pris pour un déguisement. Les lions ont tenté de l’adopter. Les étoiles ont clignoté en morse : "WTF ?!"

Hiboudard ne chasse pas. Il contemple. Il ne hulule pas. Il rugit… en sourdine. Son cri ressemble à un "Hou-Grrr", ce qui perturbe les GPS des mulots.

Chaque soir, il se pose sur sa branche préférée, celle qui ne juge pas, et murmure à la galaxie :

"Je suis le roi de la nuit… et le shampooing me coûte une fortune."

 

En Style TERNIERISME

Cerflon, le Cerf à Trompe d’Éléphant

Cerflon est né dans une clairière où les lois de la biologie ont pris un jour de congé. Il a des bois majestueux, une allure princière… et une trompe qui fait des nœuds quand il est stressé.

Il ne brame pas. Il barrit. Il ne court pas. Il trottine en soufflant des feuilles mortes dans les yeux des prédateurs. Les autres cerfs l’appellent le pachy-dandy.  Les éléphants l’appellent le cousin bizarre qu’on ne présente pas aux safaris.

Cerflon aime les couchers de soleil, les spirales galactiques, et les concours de trompe artistique. Son rêve ? Jouer du didgeridoo avec sa propre trompe.

Et quand on lui demande : Mais pourquoi cette trompe, Cerflon ? il répond, les bois levés vers l’infini : Parce que le mouchoir est un signe de délicatesse ; pas de faiblesse.

En Style TERNIERISME

Sangliphant le Sanglier à Oreilles d’Éléphant

Sangliphant n’a jamais su se faire discret.

Avec ses oreilles géantes, il entend tout : les murmures des racines, les ragots des écureuils, et même les pensées des champignons.

Mais il n’écoute jamais. Il préfère les secouer comme des éventails, provoquant des tempêtes de pollen et des crises existentielles chez les papillons.

Les autres sangliers l’envient pour sa ventilation intégrée. Les éléphants le regardent avec tendresse : Il est petit, mais il a du panache. Les feuilles mortes l’applaudissent à chaque passage.

Sangliphant aime les clairières dorées, les spirales galactiques, et les concours de flappement synchronisé. Son cri ? Un grognement suivi d’un flap-flap qui fait vibrer les étoiles.

Et quand on lui demande : Mais pourquoi ces oreilles, Sangliphant ?, il répond, les poils hérissés et les oreilles en éventail :

Pour mieux entendre les compliments… et les plats mijotés.

En Style TERNIERISME

Chevalapin, le Cheval à Pattes de Lapin

Chevalapin est né dans un champ de paradoxes.

Il voulait galoper… mais il bondit. Il voulait hennir… mais il couine. Il voulait être un étalon… mais il est devenu une mascotte de yoga interstellaire.

Ses pattes arrière sont si rebondies qu’il fait des sauts périlleux quand il éternue. Les autres chevaux l’appellent le trampoline vivant. Les lapins l’admirent comme un prophète : Il a les jambes… et la crinière.

Chevalapin aime les spirales célestes, les carottes métaphysiques, et les concours de cabrioles lunaires. Son cri ? Un hennissement suivi d’un boing qui fait vibrer les constellations.

Et quand on lui demande : Mais pourquoi ces pattes, Chevalapin ? il répond, les oreilles dressées et les sabots en suspension :

Parce que galoper, c’est trop linéaire. Moi, je bondis vers l’absurde.

En Style TERNIERISME

Oursauterelle, l’Ours à Antennes de Sauterelle

Oursauterelle est né avec un don : capter les ondes de l’univers… et les ragots des fourmis. Ses antennes frémissent à chaque émotion cosmique. Quand il est heureux, elles dansent. Quand il est triste, elles font des nœuds. Quand il est confus, elles captent la radio bulgare.

Les autres ours le trouvent étrange. Les sauterelles l’admirent comme un dieu velu. Les étoiles lui envoient des messages codés : Tu es notre antenne terrestre.

Oursauterelle aime les clairières dorées, les spirales galactiques, et les concours de réception intersidérale. Son cri ? Un grognement suivi d’un bzzz qui fait vibrer les champignons.

Et quand on lui demande : Mais pourquoi ces antennes, Oursauterelle ?  il répond, les poils hérissés et les antennes en alerte :

Parce que l’univers murmure… et moi, j’écoute.

En Style TERNIERISME

Chiencaméléon

Le Chien aux Yeux Indépendants

Chiencaméléon est né pour surveiller… tout. La porte, le frigo, les étoiles, les fourmis, et parfois… lui-même. Son œil gauche suit les papillons. Son œil droit surveille les biscuits. Et son cerveau essaie de faire le lien.

Les autres chiens le trouvent confus.

Les caméléons l’appellent le cousin hyperactif.

Les chats l’utilisent comme miroir de leurs intentions.

Chiencaméléon aime les spirales célestes, les balles quantiques, et les concours de regard croisé. Son cri ? Un aboiement suivi d’un plop visuel qui fait cligner les étoiles.

Et quand on lui demande : Mais pourquoi ces yeux, Chiencaméléon ?

Il répond, les oreilles en alerte et les pupilles en orbite :

Parce que voir dans deux directions, c’est deux fois plus de chances de repérer une friandise.

En Style TERNIERISME

Chatortue

Le Chat à Carapace de Tortue

Chatortue est né avec un dilemme : courir ou méditer ? Alors il a choisi les deux. Il bondit avec lenteur. Il chasse avec philosophie. Il dort avec conviction.

Sa carapace ? Un héritage ancestral.

Elle contient ses secrets, ses snacks, et parfois un vieux poème griffonné au fond. Les autres chats le trouvent bizarre. Les tortues l’appellent le sprinteur zen. Les étoiles lui envoient des clins d’œil… très lents.

Chatortue aime les spirales célestes, les coussins métaphysiques, et les concours de sieste stratégique.

Son cri ? Un miaulement suivi d’un toc de carapace qui résonne dans les galaxies.

Et quand on lui demande : Mais pourquoi cette carapace, Chatortue ? il répond, les moustaches frémissantes et le dos blindé :

Parce que parfois, il faut se replier… pour mieux bondir vers l’absurde.

Manifeste du Bestiaire Cosmique

En mode TERNIERISME

 

  1. De la métamorphose comme vérité

Nous affirmons que l’animal n’est jamais figé.
Chaque être est une frontière mouvante, une énigme en devenir.
Le hibou peut porter une crinière, le cerf une trompe, le chien des yeux divergents.
Ces hybridations ne sont pas des anomalies, mais des révélations :
elles disent que la nature est un poème en perpétuelle réécriture.

  1. De l’absurde comme sagesse

Nous proclamons que le rire est une clé métaphysique.
Le Sangliphant qui ventile les forêts, le Chevalapin qui bondit vers l’absurde,
le Chatortue qui médite sous sa carapace…
Tous enseignent que l’absurde est une pédagogie de l’infini.
Car l’univers lui-même est paradoxal : il est sérieux et comique,
il est loi et improvisation, il est étoile et poussière.

  1. De l’anatomie comme poésie

Nous défendons la rigueur du détail :
chaque plume, chaque poil, chaque corne doit être crédible.
Mais cette crédibilité n’est pas une prison :
elle est le tremplin qui permet au rêve de s’incarner.
Le réalisme est la racine, l’imaginaire est la floraison.
Ainsi naît le bestiaire : solide comme la terre,
mais ouvert comme le ciel.

  1. De la cosmologie animale

Nous affirmons que chaque créature est une étoile incarnée.
Le Zèbricorne porte les spirales marines dans la savane.
L’Oursauterelle capte les fréquences invisibles.
Le Chiencaméléon reflète la multiplicité des regards.
Ces êtres ne sont pas seulement des animaux :
ils sont des miroirs de l’univers, des paraboles vivantes,
des mythes qui marchent dans l’herbe dorée.

  1. De la communauté des rieurs et des rêveurs

Nous invitons les humains à entrer dans ce cercle.
Non pas comme spectateurs, mais comme complices.
Car ce bestiaire est un rituel partagé :
il se nourrit de corrections, de variations, de légendes inventées ensemble.
Il est une école de l’imaginaire, une fête de la pensée,
un carnaval cosmique où l’on apprend que la vérité
est toujours plus belle quand elle se déguise.

Conclusion

Ce manifeste n’est pas une fin, mais une ouverture.
Chaque nouvelle créature est une porte vers l’infini.
Chaque rire est une étoile qui s’allume.
Chaque hybridation est une méditation sur la liberté.

Nous déclarons que le monde animal particulier est un monde de sagesse joyeuse,
où l’absurde devient philosophie, et où la poésie est anatomiquement crédible.

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En Style TERNIERISME

Cerflon / Homo-Flocon.

Le cerf à trompe d’éléphant soufflant des cristaux de givre, et l’homme à barbe de neige éternelle, tous deux sous le ciel cosmique.

En Style TERNIERISME

En Style TERNIERISME

Sangliphant / Homo-Lanterne 

Le souffle terrestre et la lumière intérieure réunis dans une même constellation.

Fragment Poético-Philosophique

Sangliphant brasse l’air avec ses oreilles d’éléphant, comme s’il ventilait les songes de la clairière.

Homo-Lanterne éclaire doucement les ombres intérieures, sa tête rayonnante révélant les fissures et les possibles.

L’un est souffle, l’autre est lumière.

Ensemble, ils enseignent que la matière et l’esprit ne s’opposent pas :

Ils respirent et brillent dans le même cosmos.

En Style TERNIERISME

En Style TERNIERISME

Chevalapin / Homo-Caméléon 

Le cheval bondissant aux oreilles de lapin face à l’homme dont le visage se déploie en mosaïque chromatique, sous un ciel cosmique vibrant.

Fragment Poético-Philosophique

Chevalapin bondit vers l’absurde, ses pattes rebondissantes défiant la gravité.

Homo-Caméléon change de couleur au rythme de ses émotions, révélant que l’identité est une danse chromatique.

L’un est mouvement extérieur, l’autre est métamorphose intérieure.

Ensemble, ils enseignent que l’humain et l’animal sont des variations d’une même énigme :

Une mosaïque vivante, toujours en train de se réinventer.

En Style TERNIERISME

Homo-Corneille

Homo-Corneille ouvre ses ailes noires, messager entre le trivial et le cosmique.

Une partie de lui écoute ce que personne n’entend, l’autre partie transmet ce que personne n’ose dire.

Homo-Corneille incarne la communication sacrée :

Celle qui traverse les dimensions, les silences, les étoiles.

Constellations humaines du Bestiaire Cosmique

Constellations humaines du Bestiaire Cosmique

  1. Homo-Flocon

Un homme dont la barbe est faite de neige éternelle. Chaque parole qu’il prononce fond doucement, comme une vérité éphémère. Il incarne la fragilité des instants et la beauté de ce qui disparaît. Son rire est une avalanche douce, son silence un cristal suspendu. Il nous rappelle que l’humain est toujours en train de se dissoudre dans le temps.

  1. Homo-Lanterne

Un corps humain, mais une tête lumineuse, comme une lanterne cosmique. Il éclaire les nuits intérieures, les doutes, les labyrinthes. Les autres le suivent, mais lui ne sait jamais où il va. Sa lumière n’est pas direction, mais révélation : elle montre les ombres, les fissures, les possibles. Il nous enseigne que l’humain est moins un guide qu’un éclaireur de paradoxes.

  1. Homo-Caméléon

Un visage qui change de couleur selon les émotions. Rouge de colère, bleu de mélancolie, vert d’espérance, doré de joie. Il ne cache rien, il expose tout. Les autres le trouvent trop transparent, mais lui rit : "Je suis la preuve que l’humain est une mosaïque mouvante." Il nous rappelle que l’identité n’est pas une statue, mais une danse chromatique.

  1. Homo-Corneille

Un homme avec des ailes noires, messager entre le quotidien et l’infini. Il marche le jour, il vole la nuit. Il porte les nouvelles des étoiles aux villages, et les secrets des villages aux étoiles. Son cri est un croassement métaphysique : "Je suis le pont entre le trivial et le cosmique."

Conclusion

Ces figures humaines ne sont pas des caricatures, mais des miroirs. Elles disent que l’homme, comme l’animal, est une énigme hybride, une métaphore vivante. Elles inscrivent l’humanité dans le même manifeste :

Un monde où l’absurde devient sagesse, où la métamorphose est vérité, et où la poésie est anatomiquement crédible.

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