L’Atlas Automobiles Impossibles
Manifeste des Automobiles Impossibles
Nous avons éclaté la mécanique, nous l’avons transfigurée. Chaque automobile est devenue signe, totem, constellation, comète.
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La Comète : l’élan fulgurant, la pensée qui file.
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La Sphère roulante : la gravité intérieure, planète condensée.
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La Spirale mécanique : le mouvement cosmique, bras de galaxie.
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Le Fragment cubiste : la dispersion de la mémoire, éclats de sens.
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La Carapace cosmique : la protection lente, tortue céleste.
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La Suspendue : la lévitation contemplative, attente vibrante.
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La Renversée : l’inversion des repères, offrande au ciel.
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La Verticale / Totem : l’axe sacré, colonne du monde.
Vision
Ces voitures ne roulent plus. Elles pensent, elles orbitent, elles brûlent, elles protègent. Elles sont des métaphores, des rites, des éclats d’univers.
Elles nous rappellent que l’automobile n’est pas seulement un objet, mais une figure de passage : entre vitesse et contemplation, entre matière et cosmos, entre rire et philosophie.
Comète automobile
Allongée, effilée, filant dans la nuit cosmique avec sa traînée lumineuse comme une étoile filante mécanique.
Elle ne roule pas, elle fend l’espace. Sa carrosserie est une flèche bleue, son phare un soleil miniature.
Derrière elle, une traînée de feu et de mémoire, comme si chaque kilomètre était une étoile qui s’éteint.
La route n’existe plus, seulement l’univers, et cette voiture qui file comme une pensée ardente.
En Style TERNIERISME
Sphère roulante
Une automobile compacte, condensée en un volume circulaire, presque une planète mécanique flottant dans le cosmos.
Elle ne roule pas, elle orbite. Sa carrosserie est une sphère, sa peinture un atlas de cratères.
Chaque roue est un méridien, chaque phare un soleil miniature. Elle ne cherche pas la route, elle cherche sa gravité.
Et dans son silence planétaire, elle nous rappelle que voyager, c’est parfois tourner en rond dans l’infini.
En Style TERNIERISME
Spirale mécanique
Une automobile transfigurée en galaxie, sa carrosserie se déployant en volutes cosmiques, comme si la route elle-même tournait autour d’un centre invisible.
Elle ne roule pas, elle tourne. Sa carrosserie est une spirale, un bras de galaxie en rotation.
Chaque phare est une étoile, chaque roue un vortex. Elle ne cherche pas l’horizon, elle cherche le centre.
Et dans ses volutes mécaniques, c’est l’univers entier qui se plie en mouvement.
En Style TERNIERISME
Fragment cubiste
Une automobile éclatée en facettes géométriques, chaque morceau flottant dans l’espace comme des éclats de pensée mécanique.
Elle n’est plus entière, elle est dispersée.
Chaque fragment est une mémoire, chaque facette une question.
Les phares flottent comme des soleils isolés, les roues dérivent comme des astres. La carrosserie n’est plus qu’un puzzle dans le vide cosmique.
Et pourtant, dans cette dispersion, elle garde une cohérence secrète : celle du mouvement intérieur, celle de l’automobile devenue constellation.
En Style TERNIERISME
Carapace cosmique
Une automobile transfigurée en tortue céleste, arrondie, protectrice, avançant lentement dans l’espace étoilé.
Elle ne roule pas, elle veille. Sa carrosserie est une carapace, coquille étoilée, refuge mécanique.
Chaque phare est un œil ancien, chaque roue un cercle protecteur. Elle avance sans hâte, comme si le temps lui appartenait.
Et dans son pas cosmique, elle nous rappelle que voyager, c’est parfois se protéger dans l’infini.
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Voiture suspendue
Flottant au-dessus d’un cercle concentrique comme en lévitation, dans une atmosphère cosmique et géométrique.
Elle ne roule pas, elle plane. Son ombre repose sur des cercles vibrants, comme une onde figée dans l’air.
Chaque phare est une étoile suspendue, chaque roue un battement immobile. Elle n’avance pas, elle attend, comme si le temps lui-même s’était arrêté pour la contempler.
Et dans cette suspension, elle devient signe, totem, présence.
En Style TERNIERISME
Voiture renversée
Posée sur le toit, les roues tournées vers les étoiles, comme un totem cosmique inversé.
Elle ne roule plus, elle contemple. Ses roues, dressées vers le ciel, sont des antennes d’étoiles.
La carrosserie repose, comme une offrande inversée. Le phare devient lune couchée, le moteur un silence suspendu.
Et dans ce retournement, elle nous rappelle que parfois, il faut perdre la route pour retrouver le cosmos.
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Voiture verticale / totem
Dressée comme un signe sacré, une colonne mécanique qui relie la terre au ciel.
Elle ne roule pas, elle s’élève. Chaque roue est un cercle rituel, chaque phare un œil cosmique.
Son moteur est une forge verticale, sa carrosserie une colonne de mémoire. Elle ne cherche pas la route, elle cherche l’axe du monde.
Et dans cette posture, elle devient totem, présence, un repère pour les voyageurs intérieurs.
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L’Automobile Intérieure :
Mode d’emploi pour âmes en propulsion
Ode à la Comète 3000
Elle n’a ni clé ni volant, juste des éclats de silence et des courbes qui rêvent.
Sa carrosserie ? Un poème en tôle bleue, griffé par les vents intérieurs.
Elle roule sur des routes que nul GPS ne trace, entre les souvenirs et les soupirs.
Son moteur bat au rythme des hésitations, et ses phares clignotent quand l’âme hésite à partir.
On dit qu’elle ne freine jamais, mais qu’elle s’arrête parfois devant un paradoxe bien garé.
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L’Automobile Intérieure : mode d’emploi pour âmes en propulsion
Voici la dernière merveille du garage existentiel : La Comète 3000, véhicule de l’invisible, conçu pour rouler à la vitesse de vos pensées les plus floues.
Carrosserie en éclats de doute, peinture en pigments de souvenirs.
Moteur à introspection variable, avec soupapes de nostalgie et turbo-rêverie.
Phare gauche : éclaire les regrets. Phare droit : clignote en morse quand vous avez une révélation.
Le tableau représente ce bolide en pleine traversée mystique, entre deux virages de l’inconscient. On ne sait pas si elle arrive ou si elle part mais elle laisse derrière elle une traînée de géométrie émotionnelle et de carburant symbolique.
Attention : ne pas confondre avec une vraie voiture. Celle-ci ne consomme que des métaphores et ne freine que devant les paradoxes.
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La Voiture comme Passage
Ce n’est plus un véhicule. C’est une forme en transit, entre le connu et l’inconnu, entre le visible et ce qui palpite derrière.
Elle ne roule pas sur l’asphalte, mais sur les strates de l’être. Chaque courbe est une hésitation, chaque éclat une mémoire fragmentée.
La mécanique ici n’est pas technique, elle est ontologique : le moteur bat comme une question, les roues tournent comme des cycles de pensée.
Et dans le flou des formes, ce n’est pas la voiture qu’on regarde, mais ce qu’elle révèle : le mouvement intérieur, la géométrie de nos passages.
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Conclusion
Ainsi naît L’Atlas des Automobiles Impossibles ...
Un cycle poétique et visuel, où chaque forme est une carte intérieure, où chaque tableau est une étoile, et où l’ensemble compose une constellation de sens.
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