Recueil d'émois 

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J'écris une poésie de l'instant puis je peins les mots .
Saisir l'éphémère ...

Un jour j'irai vivre en Poésie !

Un jour j'irai vivre en Poésie !

Je suis assise au pied de la lettre, la dernière de la page.

Je m'y sens minuscule, livrée à toutes les interrogations, les points de suspension, les parenthèses ouvertes aussitôt refermées

Les brouillons chiffonnés

Et puis je me délivre, me lève, parallèle au point d'exclamation

Droite comme un I pour mieux coucher sur le papier mes émotions.

Et écrire sur les feuilles à venir la suite de la dissertation.

Point d'hésitation, je commence par une majuscule !

La page blanche m'inspire.

Au crayon ou à l'encre indélébile,

Raturées, gommées ou majestueusement calligraphiées,

Les lignes s'écriront comme une musique sans fausses notes.

J'appelle les rimes, les vers pour mettre en poésie mes joies, mes peines

J'appelle tous les accents, toute la ponctuation pour exprimer mes colères, dire l'injustice, l'indignation, apostropher les puissants !

Je mets un point d'honneur à utiliser toutes les figures de style au service de mes idées et ma créativité.

Tu peux contester, débattre, décréter, taper du poing, tu ne mettras jamais un point final là où je veux mettre une virgule.

Car les mots déclarent

Aussi bien l'amour que les droits de l'homme

Les mots unissent ceux qui sèment

Et je pousse avec eux ce cri, deux points, ouvrez les guillemets

LIBERTÉ !

Fais battre mon cœur tant qu'il est chaud

Renaître

Si on peut

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DIAPORAMA Photos Recueil d'émois 

Trois petites notes

Trois petites notes

Le violon pleure d'ennui

Dodelinant

Résigné

Misérable

La peine l'a anéanti

Doloris

Répugné

Miné

Inaudible dans la cacophonie

Dos au sol

Répudié

Mis au ban

De qui paraîtra le plus érudit

Dogmatique

Répugnant

Misanthrope

Autant qu'ils sont il y a d'avis

Docteurs

Recteurs

Ministres

Mais l'auditoire extirpé de sa monotonie

Docile

Rectiligne

Minutée

L'appelle à une fière symphonie

Dorénavant

Réinventée

Miraculeuse

Joue violon, joue pour moi ta plus folle mélodie

Dorée

Rayonnante

Mirifique

Relève-moi de la mélancolie

Donne

Respire

Milite

Joue pour ma famille, mes amis

Ceux qui sont partis

Pour l'amour qui nous réunit

Celui que je nous prédis

Répète à l'envi

A mon cœur insoumis

Ces trois petites notes Do Ré Mi.

De ses doigts effilés ...

De ses doigts effilés coule un nectar légendaire

De plaines arides, d’oasis verdoyants et d'harmattans secs mélangés

Enveloppé dans le fumet délicat du rituel séculaire

Il s'exile loin de mon macadam quadrillé

Au milieu du vent, ses pas marquant la robe du désert

Perdu dans le bleu nuit des étoffes précieuses qui l'enserrent

Il règne, magnanime, sur un peuple de couleurs aux yeux cambrés

Sorties du ventre de la mer qu'un jour le sable avait aimée

En ombres suaves devant mes sens suppliant au voyage

En volutes vaporeuses chantant à mon âme sa retraite sereine

Il fait danser sa silhouette, image fugace et incertaine

Sur les façades blanches de ce hameau aux ruelles de coquillages

Et toujours sous des persiennes aux longs cils

Jouent les rayons d'un esprit versatile

Entre la sage lueur du front savant d'un grand père

Et le vif éclat d'un enfant téméraire

Elle s'appelle Paloma ...

Elle s'appelle Paloma

Et c'est tout un voyage

Si elle était une fleur

Elle serait celle qui ne fane pas

Si elle était un pouvoir

Elle serait l'éternelle jeunesse

Si elle était un pays

Son hymne serait le plus beau qui puisse résonner dans un stade

Si elle était une ville

Elle serait ma capitale

Si elle était une faiblesse

Elle serait une bouchée au chocolat

Si elle était un fleuve

Elle finirait son cours dans une chute majestueuse

Si elle était une heure de la journée

Elle serait 3 heures du mat' devant un match de tennis

Si elle était une chaîne de télé

Elle serait Eurosport

Si elle était une maladie

Elle serait dans le cœur des enfants de 7 à 77 ans

Si elle était un remède

Elle serait un éclat de rire matin midi et soir

Si elle était une couleur

Elle serait celle que mon pinceau préfère

Si elle était un lieu

C'est toujours là que j'irais me réfugier

Si elle était une faveur de Dieu

Elle serait celle de toujours la garder près de moi

Elle est une femme

Elle est la plus chère à mon cœur.

 

Fleur d'envie ...

Fleur d'envie

Artiste au geste encore hésitant

Sur le brouillon innocent

De mes formes d'enfant

Fébrile, les yeux presque fermés

T'as esquissé puis doucement révélé

Les courbes timides de ma féminité

De cette langueur bien connue

Entre effervescence et retenue

De ce désir de communion

Que j'appelle aussi inspiration

D'instinct tu as su estomper

Les ombres pour capter

La lumière de mon regard ingénu

Que le trouble portait jusqu'aux nues

Sur la peau de mes 15 ans

T'as dessiné à jamais un élan de printemps

D'amour, d'art et de vie

Une fleur d'envie

L’ART COMME VOUS NE LE VERREZ NULLE PART AILLEURS

Un point de vue résolument engagé vers un autre esprit pour vous donner un éclairage nouveau sur les œuvres et les artistes d'hier et de demain ...